Mots-clefs

Titre original : Xtinction: Predator X
Titre alternatif (USA) : Alligator X

Réalisateur : Amir Valinia
Avec : Mark Sheppard, Elena Lyons, Paul Wall, Lochlyn Munro, Scott L. Schwartz…
Durée : 86 minutes
Année de production : 2010
Origine : USA

Histoire : Après la disparition de son père, Laura retourne vivre dans sa ville natale. Elle reprend les rênes de l’entreprise familiale qui propose des excursions en bateau dans les marécages de Louisiane. Très vite, de nouvelles disparitions inquiètent les habitants. Laura va se lancer à leur recherche et découvrir l’existence d’un dangereux prédateur…

Ma chronique : Qu’est-ce que ce Jurassic Predator, un mélange entre Jurassic Park et Predator ? Non non, point de dinosaures affrontant de vilains chasseurs extraterrestres ici, mais plutôt un Liopleurodon s’attaquant brièvement à deux-trois personnes dans un coin paumé des USA. De quoi être un tantinet déçu n’est-ce pas ?

En effet Jurassic Predator reste un petit téléfilm relativement banal, loin d’atteindre le fun que proposent les productions Asylum par exemple. La faute principalement à un monstre trop peu présent à l’écran et trop peu enclin à attaquer ses quelques proies de manière un minimum originale. Tout cela est bien dommage puisque la créature n’est pas trop moche contrairement à ce que les images de l’article peuvent laisser supposer (animés, les effets spéciaux passent mieux), et le fait de croiser un Liopleurodon dans ce genre de production est tout de même assez atypique !

Niveau gore et scènes trash, on reste aussi sur notre faim : la bébête préhistorique ne provoque effectivement pas tellement d’effusions de sang. Le moment le plus sanglant doit être un simple plantage de stylo dans l’œil d’un malfrat, dont l’image se trouve en fin de chronique.

Du côté des acteurs non plus on ne trouve pas grand-chose d’intéressant, en-dehors de Lochlyn Munro dans le rôle du shérif (le type a plus de 150 rôles à son actif et a beaucoup joué dans des téléfilms et séries tv à tendance fantastiques), il faut savoir que les acteurs sont tous des quasi-inconnus à la prestation loin d’être inoubliable. En même temps ce n’est pas comme si leurs personnages étaient très développés et méritaient un jeu exceptionnel…

On peut aussi ajouter à ces défauts un scénario loin de déborder d’idées originales, la présence de la créature à notre époque est par exemple simplement due à l’expérience scientifique d’un mégalomane, comme c’est souvent le cas dans ce type de métrage, et le dernier quart d’heure est également bien trop similaire à la conclusion de 75 % des téléfilms du genre. Seul le sort réservé à un ou deux personnages pourra peut-être surprendre (je dis bien PEUT-ÊTRE).

Jurassic Predator est au final une production sans grandes ambitions, le téléfilm ne se démarque alors pas du tout de la masse des productions similaires qui envahissent le petit écran et les étagères DVD des magasins. Par contre, je dois bien admettre que dans l’ensemble ce Jurassic Predator se laisse suivre sans trop d’ennui malgré ses nombreux défauts, c’est pourquoi ma note finale ne sera pas trop trop sévère (halala, ma bonté me perdra) :

Autour du film :

  • Le budget du téléfilm est estimé à 2’500’000 dollars.

Blu-ray, DVD et VHS :
Jurassic Predator est disponible en France au format DVD depuis le 3 août 2011.